mon projet
Des couscous puisant leurs forces aux sources millénaires de ces plats qui ont vu le jour dans ma Kabylie natale
Fazia
Mon histoire,
En Kabylie, "Kesksu", plat de mon enfance. Ce nom si amusant viendrait du berbère pour ensuite se faire baptiser sur le plan international "couscous".
Kesksu se prépare souvent avec un légume sauvage "tgheddiwth", guernina ou chardon ; cette plante pousse dans les champs. Je me souviens de la cueillette qui se faisait souvent entre femmes: Il faut savoir la cueillir avec précaution car les feuilles ont des épines tout autour. On n'utilise que la tige pour la préparation du kesksu.
Enfant, je regardais ce spectacle avec des yeux attentifs (comment font elles pour la cueillir puisque elles piquent). Ce plat est si raffiné qu'on ne laisse aucun grain dans son assiette.
Il se prépare a base de poulet fermier, d'agneau ou de bœuf, pois chiches auquel on rajoute souvent en Kabylie les haricots à l'œil noir: sa sauce est blanche.
Pour ma part dès le berceau ces parfums s'imposent à nous avant de savoir marcher: on a la saveur du couscous en nous.
Ce plat est née d'un grain magique, qu'il est devenu si varié par ses saveurs et ses couleurs; puisqu'il y a autant de couscous que de régions dans tout le Maghreb.
Sorti de son berceau berbère il s'invite partout dans le monde, mais dans ma Kabylie natale, dans chaque foyer il vous fait honneur.